Fiari
Nous sommes un groupe d’artistes, de diverses régions du monde, qui voyons la nécessité de refonder FIARI, la Fédération Internationale de l’Art Révolutionnaire Indépendant, car la lutte menée par les créateurs de la Fédération en 1938 doit être mise en œuvre et renouvelée dans ce moment grave où la crise du capitalisme s’exprime aussi dans une crise des arts et de la culture en général.
Ce que nous voulons
- l’indépendance de l’art pour la révolution, et la révolution pour la libération définitive de l’art;
- Une culture libérée de l’oppression et de la surveillance;
- Une éducation libre des règles du marché et de la surveillance, porteuse d’idées;
- Le rejet de la logique du capitalisme de surveillance;
- La répudiation des violences contre les minorités et groupes identitaires.
Cette photo de Léon Trotsky, Diego Rivera et André Breton a été prise par Fritz Bach en juillet 1938, au moment où les trois préparaient le manifeste de la FIARI. Rivera avait obtenu du président du Mexique, Lazaro Cardenas, l’asile politique pour Trotsky, qui était persécuté par Staline.
Nouvelles
Le Manifeste
Manifeste de la Nouvelle FIARI
Le 25 juillet 1938, au Mexique, un manifeste d’analyses et de propositions toujours d’actualité a été rédigé et diffusé par trois grands révolutionnaires : Léon Trotski, André Breton et Diego Rivera. La FIARI (Fédération Internationale de l’Art Révolutionnaire Indépendant) fut fondée.
Aujourd’hui, 83 ans plus tard, nous voyons la nécessité de refonder le collectif international, car la lutte entreprise par les créateurs de la FIARI doit être mise en œuvre et renouvelée en ce moment grave où la crise du capitalisme s’exprime aussi bien dans une crise des arts que de la culture en général.
La FIARI a eu une vie éphémère car un an après sa fondation la Seconde Guerre Mondiale a éclaté et deux ans plus tard Trotsky a été assassiné. En 1938, le stalinisme et le nazisme imposaient la persécution des arts avec autoritarisme et dirigisme culturel. La nouvelle FIARI, à laquelle nous donnons maintenant vie, veut construire des barrières et des tranchées contre la menace qui plane dans diverses parties du monde, avec l’avancée de l’extrême droite.
Au Brésil, des forces intolérantes qui semblaient appartenir au passé, sont revenues sur le devant de la scène au niveau politique depuis la moitié de la décennie 2010, et avec des gesticulations pathétiques dignes de la pire période de la peste brune, la maladie politique contagieuse et infectieuse que l’on croyait éteinte à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. En Europe, et ailleurs dans le monde, ce même virus semble se développer de manière chronique. Partout dans le monde, on assiste à la montée des partis d’extrême droite et aux actes d’intolérance, de racisme, de barbarie, perpétrés par des individus et des groupes.
La menace contre la démocratie est répandue dans diverses parties du monde, avec des projets visant le nationalisme xénophobe, le faux moralisme religieux, l’économie néolibérale et capitaliste, basés sur la coutume, l’éducation et la pratique culturelle aliénante et réactionnaire.
Manifesto da nova FIARI
No dia 25 de julho de 1938, na cidade do México, um manifesto com análises e propostas que ainda hoje são vigentes foi redigido e divulgado por três grandes revolucionários: Léon Trotski, André Breton e Diego Rivera. Estava fundada a FIARI (Federação Internacional de Arte Revolucionária e Independente).
Hoje, 83 anos depois, vemos a necessidade de refundação do coletivo internacional, porque a luta empreendida pelos criadores da FIARI precisa ser implementada e renovada neste momento grave em que a crise do capitalismo se expressa também em uma crise das artes e da cultura em geral.
A FIARI teve vida efêmera porque um ano após sua fundação eclodiu a 2ª Guerra Mundial e dois anos depois Trotsky foi assassinado. Em 1938 o stalinismo e o nazismo impunham a perseguição às artes com o autoritarismo e o dirigismo cultural. A nova FIARI, a que agora damos vida, quer montar barreiras e trincheiras contra a ameaça que paira em várias partes do mundo, com o avanço da extrema-direita.
No Brasil, forças intolerantes que pareciam pertencer ao passado, voltaram à cena política desde meados da década de 2010, com posturas patéticas dignas do pior período da peste marrom, a doença política contagiosa que pensávamos ter sido extinta no final da Segunda Guerra Mundial. Na Europa e em outras partes do mundo, esse mesmo vírus parece se desenvolver cronicamente. Testemunhamos em todo o mundo o avanço de partidos de extrema direita e atos de intolerância, racismo e barbárie perpetrados por indivíduos e grupos.
A ameaça à democracia grassa em várias partes do mundo, com projetos voltados ao nacionalismo xenófobo, ao falso moralismo religioso, à economia neoliberal e capitalista, pautados no costume, na educação e na prática cultural alienante e reacionária.
Manifesto of the new FIARI
On July 25, 1938, in Mexico City, a manifesto with analyses and proposals that continue to be valid today was written and propogated by three great revolutionaries: Léon Trotski, André Breton, and Diego Rivera. They founded the FIARI (International Federation of Revolutionary and Independent Art).
Today, 83 years later, we see the need to reestablish this international collective to conduct and renew the struggle undertaken by the creators of FIARI in this grave moment in which the crisis of capitalism is mirrored in a crisis of the arts and culture in general.
FIARI was short-lived because one year after its foundation World War II broke out, and two years later Trotsky was assassinated. In 1938 Stalinism and Nazism persecuted the arts through authoritarianism and cultural dirigisme. The new FIARI, which we now bring to life, intends to erect barriers and trenches against the threat posed by the advance of the extreme right in various parts of the world.
In Brazil, beginning in the mid-2010s, forces of intolerance that seemed to belong to the past have returned to the political scene, with pathetic postures worthy of the worst period of the brown plague, the contagious political disease we thought had been eliminated at the end of World War II. In Europe and other parts of the world, this same virus seems to be developing chronically. All over the world we are witnessing the rise of extreme right-wing parties and acts of intolerance, racism, and barbarism perpetrated by individuals and groups.
The threat to democracy is rampant in various parts of the world, with projects aimed at xenophobic nationalism, false religious moralism, and neoliberal capitalist economics, instrumentalized through custom, education, and alienating and reactionary cultural practices.
Manifiesto de la Nueva FIARI
El 25 de julio de 1938 en la Ciudad de México, un manifiesto con análisis y propuestas que aún hoy están vigentes, fue redactado y publicado por tres grandes revolucionarios : León Trotski, André Bretón y Diego Rivera. Estaba fundada la F.I.A.R.I. (Federación Internacional de Arte Revolucionario e Independiente).
Hoy, 83 años después, vemos la necesidad de refundación del colectivo internacional, porque la lucha iniciada por los creadores de la F.I.A.R.I. necesita ser implementada y renovada en este momento grave en que la crisis del capitalismo se expresa también en una crisis de las artes y de la cultura en general.
La F.I.A.R.I. tuvo una vida efímera porque un año después de su fundación estalló la segunda guerra mundial y dos años después Trotski fue asesinado. En 1938 el stalinismo y el nazismo imponían la persecución de las artes con el autoritarismo y el dirigismo cultural. La nueva F.I.A.R.I., a la que ahora damos vida, quiere mostrar barreras y trincheras contra la amenaza presente en varias partes del mundo, con el avance de la extrema derecha.
En Brasil, las fuerzas intolerantes que parecían pertenecer al pasado, volvieron a la escena política desde mediados de la década de 2010, con posturas patéticas dignas del peor periodo de la” peste marrón”, enfermedad política contagiosa que creíamos extinta en el final de la segunda guerra mundial. En Europa y otras partes del mundo ese mismo virus parece desarrollarse crónicamente. Somos testigos de cómo en todo el mundo se produce el avance de los partidos de extrema derecha y de cómo se produce actos de intolerancia, racismo y barbarie perpetrados por individuos y grupos.
La amenaza a la democracia hace estragos en varias partes del mundo, con proyectos volcados al nacionalismo xenófobo, al falso moralismo religioso, a la economía neo liberal y capitalista, basados en la costumbre, la educación y en la práctica cultural alienante y reaccionaria.
Les Fondateurs
Jorge Antunes
Compositeur, Poète, Artiste Visuel, Militant Politique. Il est membre élu à vie de l'Académie Brésilienne de Musique.
Josep Manuel Berenguer
Compositeur, Musicien. Il est coordinateur et professeur de psychoacoustique et de musique.
Paloma Carvalho Santos
Peintre, Plasticien, Professeur associé à l'Institut des Arts de l'UERJ, Brésil.
Manuel Rocha Iturbide
Compositeur, Musicien, Professeur à temps plein au Département d'Art de UAM, Mexique.
Roberto Rutigliano
Batteur, Percussionniste, Compositeur et leader de projets musicaux au Brésil et en Argentine.
Gerson Valle
Diplômé en Droit, Il a publié des livres de poésie, fiction, traduction, art et politique, le droit et plus de 500 articles.
Gabriel Valverde
Musicologue, Compositeur, Directeur académique de la «Licenciatura en Música à UNTREF, Argentine.
Artistes Signataires du Manifeste de la Nouvelle FIARI
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Clé (Bulletin)
FIARI, fondée en 1938, a publié un Bulletin nommé CLÉ en 1939. Mais seulement deux éditions ont été publiées. Peu de temps après, la Seconde Guerre Mondiale a éclaté et en 1940 Trotsky a été assassiné par un fanatique stalinien. Nouvelle Fiari vise également à relancer le bulletin CLÉ.